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🔹 Douleur aiguë :

Elle est généralement nociceptive.
👉 Cela signifie que des récepteurs appelés nocicepteurs, présents dans la peau, les muscles ou les articulations, réagissent à un dommage réel ou imminent : coup, entorse, inflammation…

🧠 Le signal remonte au cerveau, qui interprète le message : "attention, danger !"
Objectif : protéger, limiter les mouvements, favoriser la guérison.

🔸 Douleur chronique :

Elle dure plus de 3 mois, mais n’est pas toujours liée à un dommage tissulaire encore présent.

📉 Les nocicepteurs ne sont parfois plus activés, mais le cerveau continue à percevoir de la douleur.
Pourquoi ? Parce que le système nerveux devient plus sensible, un phénomène appelé sensibilisation centrale.

🧠 Le cerveau "apprend" la douleur — un peu comme un réflexe devenu automatique.
Les circuits neuronaux deviennent plus réactifs, parfois à des stimuli inoffensifs (frottement, mouvement léger, émotion…).

⚠️ Ce n’est pas "dans la tête", mais bien dans le système nerveux : le message de douleur est réel, mais sa source n’est plus seulement physique.

🧭 Comment mieux l’aborder ?

• Comprendre ces mécanismes est la première étape vers la reprise de contrôle.

• La prise en charge ne repose pas uniquement sur les médicaments ou le repos :

  • 🧠 Éducation thérapeutique

  • 🤸 Mouvement progressif et régulier

  • 🤝 Approche globale (sommeil, stress, émotions)

  • 🧘 Travail sur la sécurité perçue et la réassurance corporelle

❌ Ce qu’on pense à tort :

• "J’ai mal donc j’ai de l’arthrose."

• "J’ai de l’arthrose donc je dois arrêter de bouger."

• "Ma radio montre de l’usure, c’est foutu."

📉 En réalité :

Il y a beaucoup de personnes avec de l’arthrose visibles à l’IRM ou à la radio… sans aucune douleur.

Et inversement :

Certaines personnes ont très mal… avec peu de signes radiologiques.